DUNKERQUE + 6°C

Une adaptation urbaine à un climat fiction + 6°C

Dans un climat-fiction augmenté de 6°C, la température de Dunkerque atteint fréquemment, dès le printemps, la barre des 40°C.
La ville doit s’adapter : les espaces publics sont éclaircis, rendus perméables et plantés de végétation.
La ville se déminéralise pour éviter les surchauffes.
Les terrasses au sud sont délaissées pour des extensions vers le nord, à l’ombre.
Une nouvelle gestion de l’eau est mise en place à l’échelle urbaine. L’irrégularité des précipitations impose l’intégration urbaine de réservoirs de stockage.
Dunkerque est touché par l’élévation du niveau de la mer. Des digues de 8-10 m protègent la ville passée sous le niveau de la mer.
Les migrations des réfugiés climatiques chassés de pays de plus en plus arides ou de pays densifient nos régions. Les digues deviennent le support d’une nouvelle ville dite “ville haute”, au-dessus du niveau de la mer.
La ville climatique se développe sur les toits. Un nouveau transport en commun passe à 20 mètres du sol. Les stations deviennent des lieux d’échanges entre la ville basse et la ville haute en construction. La structure accueillant ce transport urbain est un nouvel axe structurant de la ville du littoral du XXIIe siècle.

ET ALORS propose un scénario d’évolution discutable afin d’amorcer une réflexion sur la transformation non pas comme la transition d’un état à un autre, mais comme un devenir sans précisément connaître une arrivée. Pour les 9è assises de l’énergie où la recherche s’oriente plus vers la solution technique, il est question d’imaginer la mutation urbaine, de ses usages.
Quelle ville, quelle vie rêvons-nous en sachant que le retour en arrière n’est pas un scénario possible?

Exposition aux 9è assises de l’énergie de Dunkerque puis à l’AGence d’Urbanisme et de développement de la Région Flandre-Dunkerque
Architectes associés : J. Morel et T. Jouffe
Commanditaire : Communauté Urbaine de Dunkerque
Dunkerque – 2008
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